L’étude de bioéquivalence, jusque-là exigée pour les demandes d’homologation des produits pharmaceutiques, a été supprimée, a annoncé lundi à Oran le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun.
« L’étude de bioéquivalence était exigée dans les dossiers d’homologation, ce qui constituait un véritable obstacle devant les investisseurs, en l’absence d’un organisme qui délivre ce genre de document en Algérie », a souligné M. Aoun dans une déclaration à la presse en marge d’une visite de travail à Oran.
Le premier responsable de l’industrie pharmaceutique a estimé qu’il s’agit d’un document « inutile », surtout que l’Algérie ne produit actuellement que des médicaments génériques, alors que l’étude de bioéquivalence ne concerne que les princeps.
« Dans le cas où la production de princeps sera lancée en Algérie, nous allons créer une agence spécialisé dans la bioéquivalence », a-t-il souligné.
La suppression des études de bioéquivalence a permis de libérer 500 demandes d’homologation suspendues à cause de l’absence de ce document, a-t-on indiqué.
Le ministre a, par ailleurs, inspecté le projet de réalisation de l’Agence nationale des produits pharmaceutiques à Bir El Djir, dont le taux d’avancement des travaux a dépassé 70%, selon les explications fournies sur place.