Lors d’un point presse périodique avec des représentants de médias locaux, diffusé hier dimanche sur les chaines de télévision nationales, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s’est encore une fois penché sur la question des importations de blé, à laquelle le pays consacre une enveloppe budgétaire conséquente.
A ce titre, le président à déclaré que seul l’Office Algérien Interprofessionnel des Céréales (OAIC) sera dorénavant habilité à réaliser des opérations d’importation de blé, « afin d’éviter toutes sortes de magouilles qui ont trouvé en cette pratique un terrain fertile », a t-il précisé.
Pour rappel, certains opérateurs privés ont recours, régulièrement, à des importations privées de blé, à l’image des Moulins de Amor Benamor, afin de constituer leur propre stock de cette matière première de base pour les besoins de l’industrie de transformation agroalimentaire, au-delà des quotas assurés par l’OAIC.
En 2010, l’Etat avait même instauré une taxe sur les importations privées de blé dur, afin de soutenir la production domestique. Une mesure consacrée, à l’époque, par la loi de finances complémentaire 2010.