Comment évoluera le marché de la data mobile durant la prochaine décennie ? Y’aurait-il des surprises en matière de traitement, de sécurisation, de stockage et de production des données d’informations diffusées dans les réseaux mobiles des télécommunications ? Pour répondre à cette interrogation, il est nécessaire de tenir compte du profond lien existant entre le traitement de la « data » et l’évolution des technologies mobiles. Les géants asiatiques des télécommunications comme l’opérateur japonais NTTDocomo et l’équipementier chinois Huawei ont annoncé, lors du Mobile World Congress (MWC) 2014, que la 5G, en quête d’une standardisation par les instances internationales, sera commercialement fonctionnelle vers l’année 2020. Son débit dépassera les 20Gbits/s soit 20 000 Mbits/s, de quoi faire rêver les mobinautes du pays surtout les adeptes du téléchargement des « gros » fichiers. Selon des spécialistes des solutions de la gestion de la mobilité dans un environnement, les technologies du très haut débit mobile tels que la 4G et la 5G dans quelques années, seront grâce à leur « operating » à grande vitesse, d’un apport positif pour la data mobile. Elles consolideront l’efficacité des terminaux dans le transport rapide des données et répondront à la croissance explosive du trafic de données introduit par la propagation de terminaux intelligents et des applications mobiles multimédias riches, délivrant ainsi, pour les mobinautes, la possibilité d’accomplir des communications instantanées, peu importe la distance.
Cette explosion du trafic data va permettre aux opérateurs de s’impliquer dans le transport des flux des données issus des machines à forte puissance de calcul vers les utilisateurs finaux. Il faut souligner que ces derniers auront des difficultés à stocker ces quantités d’informations. Seul le Cloud Computing peut être la solution à cette problématique du stockage. Côté régulation, cette évolution techm6nologique est entrée en collision avec les lois existantes. La réaction à la croissance rapide de la data mobile vient par un changement de mode de gouvernance. Il est ainsi nécessaire aux opérateurs d’obtenir des facilités pour améliorer matériellement les performances de la partie radio de leurs réseaux. En clair, à la différence de la voix, la data mobile ne « s’appelle pas », elle arrive d’une manière involontaire au terminal d’un abonné. Ce dernier aura donc le besoin d’être localisé en permanence par les antennes radio afin de rester connecté au cœur du réseau. Il pourra conserver, par exemple, son statut «en ligne» sur Facebook.