Datacenter, bande passante, qualité de l’internet, infrastructures télécom et textes reglementaires liés à la numérisation des services, sont des sujets débattus, ce mardi 30 novembre, entre les opérateurs du numérique et leministre de la poste et télécommunications, Karim Bibi Triki, lors de la 5ème éditiondu forum Rakmana, organisé par le Groupement Algérien des Acteurs du Numérique (GAAN).
En Effet, les retards dans la mise à jour de la réglementation qui devrait s’adapter aux attentes des opérateurs et la bureaucratie dans les institutions chargées de délivrer les autorisations, notamment à l’ARPCE, font que beaucoup d’opérateurs hésitent à investir et ceux qui se sont aventurés se retrouvent bloqués dans l’attente des agréments et autorisations.
A cet effet, le ministre de la poste et des télécommunications a fait savoir qu’il considère comme prioritaire la mise en place d’une série de nouveaux textes d’application liés à la loi 18-04 de 2018, fixant les règles générales relatives à la poste et aux communications électroniques et la loi 18-05 liée à certification électronique.
Ces textes seront publiés « très prochainement » selon le ministre et permettront aux opérateurs exerçant dans les services de Datacenter et Cloud d’une part, d’avoir une facilité dans les procédures et les démarches relatives à l’octroi de l’autorisation, et d’autre part inciter les opérateurs à investir.
Certification électronique, dans l’attente d’un cahier des charges
Le projet de la certification électronique qui a prix beaucoup de retard pour sa mise en application, c’est le projet le plus avancé et qui vu le jour dans le secteur de la poste et des télécommunication. En plus des texte de loi qui seront publiés incessamment, Karim Bibi Triki a indiqué que l’agence nationale de la certification électronique est opérationnelle. Il a notamment annoncé que le cahier des charges de la certification électronique sera « disponible très bientôt » pour permettre aux opérateur de souscrire pour devenir des fournisseur de certificats.
Pour faire, il a préciser que l’Autorité économique de la certification électronique (AECE), qui a reçu hier une certification internationale « WebTrust for CA » sera mise en place sous l’égide de l’ARPCE, et qui aura comme mission d’agréer et de certifier des opérateurs économiques nationaux pour devenir des fournisseurs de services de certification électronique.
Une autorité national de la sécurité des systèmes d’information
Interrogé sur le chantier lancé, il y a longtemps, sur la mise en place d’une autorité nationale de la sécurité des systèmes d’information et son importance dans le contexte actuel, Bibi Triki a déclaré qu’il y a un texte qui souligne la création de cette agence et les démarches nécessaire pour la « rendre opérationnelle dans les plus brefs délais » et qu’il avance au bon rythme.
Dans ce sens, il a indiqué que le pays subit des attaques informatiques, dont celle liées à l’infiltration des données et interruption de services, mais également l’Algérie subit des attaque avec des Fake news et ces contenus font partie d’une guerre de quatrième génération, et où les médias peuvent jouer un rôle déterminant pour parer à ces attaques.