Le ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar a révélé ce mardi que le géant pétrolier français Total, a mis fin à son contrat de prospection en offshore avec l’Algérie.
Attar, qui s’est exprimé sur les ondes de la radio nationale, n’a pas donné plus de détails à ce sujet en se contentant seulement de regretter que Total ait abandonné ses prospections offshores à l’Ouest de l’Algérie.
Ce contrat d’exploration offshore de l’Algérie, une première pour le pays, a été signé en octobre 2018 entre l’ancien P-DG de Sonatrach Ould Kaddour et les deux géants du secteur des hydrocarbures, en l’occurrence l’Italien ENI et le Français Total.
L’objectif de ce partenariat était de cibler pour la première fois, l’exploration et l’évaluation du potentiel pétrolier du bassin offshore algérien à l’est et à l’ouest des côtes du pays. Cette joint-venture, financée à hauteur de 50% par Sonatrach et 50% répartis à parts égales entre le consortium étranger, devrait permettre de prospecter le potentiel d’hydrocarbures en mer, dans la perspective du lancement de la production de pétrole en cette zone.
Concernant le deuxième partenaire étranger de l’Algérie, l’Italien Eni, le ministre de l’Energie a affirmé que le contrat est toujours en cours.
À ce propos, Attar a indiqué que la compagnie italienne a accompli les termes de son contrat avec Sonatrach, qui stipule une prospection en sismique. « Ils ont fait du sismique et ils ont décelé des prospects, c’est-à-dire des possibilités de cumuls d’hydrocarbures », a affirmé le ministre.
Il a ajouté que malgré ces prospections, on ne pas être sûr de l’existence de gisements en mer. « On le saura que si on opère un forage à l’endroit de l’exploration sismique », a-t-il souligné, en ajoutant que la crise pétrolière et la pandémie du Covid ont retardé les projets du forage en offshore.
Rappelons que ces premiers contrats offshore interviennent à l’issue de plusieurs études consacrées depuis 2016 au potentiel d’hydrocarbures au large des côtes algériennes, commandées par l’agence Alnaft, en collaboration avec plusieurs compagnies spécialistes de l’exploration en Méditerranée, dont ENI, Total et le norvégien Statoil.