La procédure obligeant les touristes algériens de présenter un test PCR au moment de quitter la Tunisie a fait tache d’huile sure la réouverture des frontières entre les deux pays. Le prix du test en Tunisie est excessivement cher. Plusieurs Algériens ont été pris au piège à leur retour au pays.
Face à cette situation, le président tunisien, Kais Saied, a décidé, après coordination entre les ministres de l’Intérieur tunisien et algérien, que les Algériens au départ de la Tunisie ne seraient soumis à aucune procédure liée au test RT-PCR, relative aux mesures prises contre la pandémie de la Covid-19.
« Le président de la République Kaïs Saïed a décidé de dispenser les Algériens quittant le territoire tunisien des test PCR pour détecter le nouveau coronavirus » a indiqué dimanche soir la présidence de la République tunisienne. « La décision entre en vigueur à partir de ce dimanche », ajoute la même source.
Sur les réseaux sociaux et médias tunisiens, beaucoup de touristes algériens ont exprimé leur mécontentement au sujet de l’obligation de présenter un test PCR à la sortie du territoire tunisien. Le prix du test dans ce pays, qui dépasse les 170 dinars tunisiens, équivalant de plus de 12 000 dinars algérien, a poussé certains algériens à vendre leurs téléphones pour pouvoir pays ce document.
Cette mesure préventive contre la propagation du Covid, est aussi un élément qui a dissuadé plusieurs familles algériennes, dont le budget des vacances devait comprendre aussi celui des test PCR.
Avec cette décision des deux gouvernements, qui va sans doute alléger les procédures d’entrée des Algériens en Tunisie, l’affluence des touristes en ce mois d’aout pourrait s’accélérée, comme le prétendent les professionnels du secteur des de côtés.
Pour rappel, les frontières terrestres entre la Tunisie et l’Algérie, fermées depuis environ deux ans, ont été rouvertes le 15 juillet dernier, sur décision conjointe des deux chefs d’Etat tunisien et algérien.