Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune a présidé ce dimanche, une réunion du Conseil des ministres lors de laquelle il a pris plusieurs décisions, notamment sur le volet économique.
Ainsi, dans le secteur des transports, le chef de l’Etat a ordonner l’acquisition, dans les meilleurs délais, d’avions et de navires en renfort des lignes aériennes et maritimes, d’Algérie vers les destinations internationales.
Dans ce même secteur, il a appelé au « traitement définitif des dossiers déposés pour l’ouverture de compagnies privées de transport aérien et maritime », répondant aux standards internationaux.
Tebboune a également ordonner, lors de ce même conseil des ministres, la mise en exploitation, dans les plus brefs délais, des avions privés confisqués sur décision de Justice. Ceci, dans le cadre des affaires de corruption et sous la tutelle des entreprises nationales spécialisées, dans le cadre de l’intérêt général.
Il a également insisté sur l’accélération de la cadence des travaux de réalisation des projets de lignes ferroviaires, à travers les régions incluses dans le nouveau plan.
Dans ce même sens, il a également ordonner l’accélération et le suivi permanent des projets de réalisation des nouvelles stations de dessalement de l’eau de mer.
Pour le secteur des finances, le chef de l’Etat a donné des instructions pour commencer à numériser les services fiscaux et les biens de l’État avant la fin de 2022. Ceci, « par souci de protéger les droits de l’Etat et combattre l’opacité et toute forme d’évasion fiscale dans ces deux secteurs, qui constitue un lourd fardeau sur le Trésor public », indique le communiqué de la présidence.
Création du guichet unique de l’investissement avant fin septembre
En ce qui concerne le domaine de l’investissement, le Président de la République, a ordonné la création, avant fin septembre courant, du guichet unique de l’investissement.
La création du guichet unique de l’investissement « permettra l’élaboration d’un plan de gestion basé sur la prospective, et faciliter, par la même, l’investissement », a insisté le Président Tebboune.
Au sujet de la plate-forme numérique de l’investisseur, Tebboune a souligné que « l’objectif principal est de garantir la transparence qui doit être concrétisée sur le terrain à travers le mécanisme de la plate-forme numérique de l’investisseur ».
« la plate-forme numérique de l’investisseur doit figurer parmi les mécanismes d’aide au recensement du foncier industriel et à son orientation aux investisseurs éligibles » a indiqué le chef de l’Etat.
Une Agence chargée de la récupération des biens et fonds confisqués
Lors de ce même conseil des ministres, le Président de la République a ordonné la création d’une Agence nationale chargée de la récupération des biens et fonds confisqués.
Evoquant le projet de loi relative à la prévention et la lutte contre la corruption, la nouvelle agence sera placée sous la tutelle des ministères des Finances et de la Justice, précise le communiqué.
Pour Tebboune, « la Justice est le seul et unique pouvoir habilité à se prononcer sur les affaires de corruption. Elle est la seule et unique source chargée de la mise en place des mécanismes judiciaires de prévention de la société contre ce fléau », ajoute la même source.
Par ailleurs et dans le secteur de la santé, le chef de l’Etat a ordonné la reformulation d’une nouvelle stratégie pour le secteur de l’industrie pharmaceutique, à travers la consolidation de la production locale, en vue de couvrir le marché national, puis l’élaboration d’un plan d’exportation.
Sur cette même lancée, Tebboune a exigé l’ouverture des hôpitaux déjà réalisés à travers plusieurs wilayas du pays et le lancement des projets programmés à Oran, Constantine et Alger.
Il a également insisté sur la concrétisation, dans les meilleurs délais, du partenariat algéro-germano-qatari pour la réalisation d’un hôpital répondant aux standards internationaux à Alger.
Enfin, Tebboune a demandé la supervision par le Premier ministre de la coordination entre le Secrétaire général de la Présidence de la République, le Secrétaire général du Gouvernement et le ministre de l’Intérieur, en vue de codifier les mécanismes de levée des obstacles bureaucratiques sur les projets, sur la base des précédentes expériences et par souci d’éviter les situations de blocage.