Un de ces accords prévoit la création d’une joint-venture algéro-française chargée de l’exploitation, de la gestion et de la maintenance des téléfériques au niveau national. Un autre porte sur la réalisation de trois gares routières à Alger, Oran et Sétif dans le cadre d’un partenariat entre l’entreprise de transport routier et une société française dont le nom n’a pas été révélé.
Le ministre des Transports Amar Ghoul a révélé lundi à Alger que quatre accords de partenariat entre l’Algérie et la France pour la réalisation de plusieurs projets de transports en Algérie sont en cours d’élaboration et seront signés en mai prochain.
M. Ghoul a précisé à l’issue de sa rencontre avec le représentant spécial du ministre français des Affaires étrangères Jean Louis Bianco que cette réunion intervient en prévision d’une autre rencontre multisectorielle entre les parties algérienne et française qui aura lieu en mai.
Il a souligné à ce propos que quatre accords « importants » dans le domaine des transports routier et ferroviaire seront signés lors de cette rencontre.
Le premier accord prévoit la création d’une joint-venture algéro-française chargée de l’exploitation, de la gestion et de la maintenance des téléfériques au niveau national, une mission assumée, actuellement, par des entreprises locales de transport urbain.
La nouvelle société qui regroupera l’entreprise du métro d’Alger et l’entreprise de transport urbain et suburbain d’Alger ainsi qu’une société française, se chargera de la réalisation des téléfériques à travers la création d’une unité de montage de ces appareils.
Ce partenariat permettra, selon M. Ghoul, de cerner les problèmes liés à la réalisation et à la gestion des téléfériques et d’améliorer les services d’autant que le secteur a tracé un grand nombre de projets pour doter plusieurs wilayas de ce mode de transport par câbles.
Le deuxième accord prévoit l’élargissement des activités de l’usine de montage et de maintenance des wagons de tramway à Annaba- fruit d’un partenariat entre le métro d’Alger, l’entreprise nationale de réalisation de matériels et équipements ferroviaires (Ferovial) et la société française Alstom- à la fabrication de trains électriques et locomotives automatiques.
L’usine permettra dans un premier temps de répondre aux besoins nationaux avant de s’orienter vers l’exportation, a précisé le ministre.
Le troisième accord prévoit la réalisation de trois gares routières à Alger, Oran et Sétif dans le cadre d’un partenariat entre l’entreprise de transport routier et une société française dont le nom n’a pas été révélé.
Concernant la formation et l’échange d’expérience, un accord sera signé pour la formation de compétences nationales aptes à diriger les grands projets.
La rencontre du ministre avec le responsable français a permis aux deux parties d’évoquer les préoccupations de certaines entreprises françaises en Algérie.
M. Bianco a fait part de la volonté de la France à établir des partenariats à long terme avec l’Algérie à travers la réalisation de projets « structurels » qui permettent de répondre aux besoins de l’Algérie et d’investir le marché africain.
Cette rencontre s’inscrit par ailleurs dans le cadre des réunions de la commission mixte économique franco-algérienne (Comefa) et de la commission gouvernementale mixte algéro-française de haut niveau, tenues en décembre dernier à Oran et Paris.
Lors de la deuxième session de la commission gouvernementale mixte de haut niveau qui s’est tenue à Paris, neuf (09) accords de coopération dans divers domaines dont l’agriculture, l’énergie, les transports, la recherche scientifique et la défense, ont été signés.