En Tunisie, Ahmed Hachani remplace Najla Bouden à la tête du gouvernement. Le nouveau premier ministre nommé par le président Kaïs Saïed est un ancien cadre de la Banque centrale inconnu du grand public. Quelles difficultés rencontrera-t-il ?
En effet, un lourd héritage de problèmes guette Ahmed Hachani. Selon des observateurs, sa mission, ne sera pas aisée. Il doit mener la barque à bon port en plein milieu de la tempête. Les gouvernements précédents lui ont légué un lourd héritage de dossiers économiques et sociaux. Les chiffres et les indicateurs ne sont pas reluisants.
Beaucoup d’observateurs de l’évolution de la crise multidimensionnelle en Tunisie, trouvent que dans un contexte de hausse des prix et de difficultés d’approvisionnement de plusieurs matières, la Tunisie vivra d’ici à la fin de l’année au rythme de pénuries et de la forte dévaluation du dinar. Que fera Ahmed Hachani, pour faire face à ces problèmes ?
A noter que c’est par un simple communiqué nocturne partagé sur les réseaux sociaux dans la soirée du mardi 1er août que Kaïs Saïed, a limogé la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, sans aucune forme de remerciement ni d’explication. Elle a été immédiatement remplacée par Ahmed Hachani, un ancien cadre de la Banque centrale de Tunisie inconnu du grand public, qui a prêté serment dans la soirée.
Mecipsa Amokrane