L’Algérie demeure fidèle à son statut de mauvais élève dans l’Indice mondial de prospérité (Global Prosperity Index), qui classe 149 pays selon leur prospérité et qui est établi par l’Institut Legatum, un think tank britannique.
Contrairement à l’Algérie, le Maroc et la Tunisie s’en sortent pas mal, les deux pays glannent respectivement la 76e et 87e places avec des voyants au vert.
L’Algérie quant à elle est cette fois épinglée par la branche Global Index of Economic Openness qui l’afflige de la 127eme place. Ce rapport évalue les systèmes économiques de 157 pays, sur la base du commerce, la concurrence et la productivité tout en décrivant les choix politiques des pays. Il retient également d’autres paramètres comme l’accès au marché et aux infrastructures, de même qu’il tient compte de l’environnement d’investissement.
Le document qui explique que les choix politiques et gouvernementaux peuvent influer sur le sort de l’économie d’un pays, sanctionne l’Algérie de la 131eme place, dans la rubrique gouvernance. Ce classement peu enviable de l’Algérie est étayé par un fort indice d’enrôlement du militaire dans les affaires publiques et la politique en général ; il est de l’ordre de 112. L’opacité dans la gouvernance se confirme quant à elle par un score de 137, sous la rubrique transparence de la politique gouvernementale.
Ainsi, au plan de l’accès au marché, des infrastructures, de l’environnement de l’investissement et de l a gouvernance en général, l’Algérie dégringole d’une place par rapport à 2018, passant de la 125 place à la 126, se rapprochant dangereusement de la zone rouge, où, apparaissent des pays comme la Mauritanie (148) Libye (152) ou le Yemen (151) parmi d’autres nations qui bouclent la liste.