La reprise économique et la réouverture des frontières devrait permettre une hausse de la demande mondiale de pétrole d’ici mars 2022, dépassant les niveaux d’avant la pandémie, en 2019, selon JP Morgan, une holding financière américaine, information révélée par le site prixdubaril.com
La banque prévoit que la demande mondiale de pétrole augmenterait de 3,5 millions de barils par jour (bpj) en 2022 pour atteindre 99,8 millions de bpj, soit 280 K bpj de plus que les niveaux de 2019.
La note indique que « Malgré le rythme rapide de la croissance, ce n’est qu’en juillet 2023 que l’offre américaine devrait revenir aux volumes d’avant la COVID – trois ans après les prix négatifs du WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l’énergie. – laissant l’OPEP+ (l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés) fermement aux commandes ».
La banque prévoit également à ce que les prix du pétrole Brent s’établissent en moyenne à 88 $ le baril en 2022, à 82 $ en 2023 et à ce qu’ils dépassent les 90 $ le baril au cours du troisième trimestre 2022.
Ce mardi, les États-Unis ont déclaré qu’ils allaient libérer des millions de barils de pétrole de leurs réserves stratégiques, en coordination avec la Chine, l’Inde, la Corée du Sud, le Japon et la Grande-Bretagne, pour tenter de refroidir les prix après que les producteurs de l’OPEP+ ont ignoré à plusieurs reprises les appels à fournir davantage de brut.