La Compagnie d’assurances des hydrocarbures (CASH) a réalisé en 2016 un résultat « historique », dépassant 1 milliard de DA, soit un rendement de près de 14% du capital social, a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Dans une conjoncture particulièrement défavorable et après une année relativement difficile, la société clôture l’année 2016 en réalisant des « performances historiques » en termes de résultats. En effet, même si l’année qui se termine fut marquée par une stabilisation du niveau des primes émises autour de 9,9 milliards DA, la CASH a réussi à dégager une marge d’assurance nette de près de 2,5 milliards de DA, en hausse de 17% par rapport à 2015, et offre à ses actionnaires un taux de rémunération du capital social de près de 14%, grâce à un résultat net jamais égalé qui dépasse 1 milliard de dinars.
Et ce, grâce à une philosophie managériale ayant consisté à « prioriser la rentabilité globale à la croissance du chiffre d’affaires, tout en recherchant un développement profitable pour ses clients et pour ses actionnaires », a-t-elle expliqué.
La santé financière de la compagnie a, par ailleurs, été sensiblement consolidée, à la faveur d’une marge de solvabilité qui dépasse les 11 milliards DA, et qui représente près de 6 fois le minimum réglementaire. Ses fonds propres augmentent de 8% pour s’établir à presque 11,5 milliards DA tandis que ses actifs représentatifs couvrent la totalité de ses engagements réglementés.
A noter que pour 2016, la CASH a été l’une des premières à souscrire à l’emprunt national pour la croissance économique (ENCE), d’abord en tant qu’investisseur pour mieux rémunérer ses placements avec un maximum de garanties et de sécurité, puis en qualité de souscripteur pour le compte d’entreprises en portefeuille.
Cela lui a permis, outre de consolider ses relations d’affaires avec ses assurés et de jouer « pleinement » son rôle d’institution financière, d’encaisser des commissions et d’accroître ainsi le montant de ses produits financiers, affirme la même source.
Au titre des actions fortes réalisées en 2016, figure la réorganisation des structures centrales et régionales pour « une meilleure prise en charge des affaires par ligne de métier ». En outre, ont été engagés la convention de paiement par carte interbancaire avec le CPA, ainsi que le protocole de saine concurrence ratifié conjointement avec le SAA.
Pour ce qui du business model de la CASH, il est « très équilibré », selon les termes du communiqué. Il a notamment permis aux actionnaires de profiter d’un rendement des capitaux propres s’élevant à 9,6%, et aux assurés d’une cadence de règlement des sinistres établie à 52% des sinistres en stocks, et d’un taux de provisionnement technique atteignant 187% par rapport au chiffre d’affaires. L’Etat aussi y gagne, prélevant un impôt conséquent au titre de l’IBS à hauteur de 26% du résultat brut.