Algérie- En l’absence du cadre juridique le lancement du m-banking est mis en veille (experts) - Maghreb Emergent

Algérie- En l’absence du cadre juridique le lancement du m-banking est mis en veille (experts)

Facebook
Twitter

Avec le nombre important d’abonnés à la téléphonie mobile en Algérie, le m-banking représente un canal de choix pour ordonner ses virements et régler ses factures. Cependant, en l’absence de cadre juridique, la mise en place de ce service par les banques est mise en veille.

 

 

Un séminaire a été organisé ce mercredi à l’hôtel Sofitel à Alger autour des solutions de mobile banking avec pour thème « Le m-banking en Algérie aujourd’hui » et dont l’objectif est d’attirer le plus grand nombre de banques possible à opter pour ce service.

A cette occasion une simulation de règlement de factures par SMS pour les clients de la SEAAL bancarisés chez BNP Parisbas El Djazair a été réalisée avec succès. Le représentant de la SEAAL, M. Issam Hosny Rouzeik, a estimé, lors de la présentation de la solution développée par l’entreprise Kipler Technologies, que le virement par m-banking diminuera la pression sur les agences SEAAL et économisera le temps d’attente des clients aussi.

Pour autant, les clients de la SEAAL et des autres grands facturiers ne pourront pas utiliser le m-banking, tant le cadre juridique n’est pas amendé pour régir ce genre d’opérations. M. Abdelkader Salhi, le gérant de Kipler Technologies, qui a développé la solution m-banking, a indiqué que les fournisseurs de cette solution attendent avant tout l’implication « maximale » des banques mais aussi que le cadre juridique de l’utilisation soit approprié. « Le cadre règlementaire du virement existe, mais c’est aux institutions de valider notre approche », a-t-il indiqué, avant de relever que les grands facturiers publics sont déjà prêts pour intégrer ces nouvelles solutions.

 

Un canal de choix

 

M. Salhi a souligné, par ailleurs, que « le m-banking ne vient pas remplacer la banque » et que « c’est juste un outil qui vient à son aide ». « C’est un système bancaire qui ne nécessite pas un compte virtuel. C’est seulement la consultation et le virement qui vont être réalisés par un canal à distance, en l’occurrence le mobile », a-t-il expliqué.

Selon le gérant de Kipler Technologies, avec la faible pénétration d’internet en Algérie et en tenant compte du nombre important d’abonnés à la téléphonie mobile, le m-banking représente un canal de choix pour ordonner ses virements et régler ses factures. Il a expliqué que la solution qu’il présente n’est pas destinée à la population mais aux banques. Le facturier est, à son tour, connecté au système avant que le client soit, lui aussi, impliqué dans l’équation, a-t-il ajouté.

Ces explications ont suscité les interrogations de l’assistance sur la sécurisation des données. « Seule la banque a accès aux informations personnelles du client. Ni le facturier et encore moins le fournisseur de la solution en a l’accès. L’opération se fait en toute sécurité », a rassuré la représentante de la BNP Paribas El Djazair.

Facebook
Twitter