Le ministre des Finances, Karim Djoudi a indiqué dimanche à Alger que le coût minimal des projets des entreprises privées éligibles au financement du Fonds national de l’investissement (FNI) pourrait être fixé à 50 millions de DA.
Détaillant la nouvelle stratégie du FNI qui va désormais financer les investissements des entreprises privées, M. Djoudi a précisé que l’intérêt sera accordé aux PME exerçant dans le secteur industriel, de la sous-traitance industrielle, du tourisme et des services financiers.
Le FNI va intervenir également dans le financement des entreprises des secteurs des technologies de l’information, des télécommunications, du transport, de l’agriculture, de l’agroalimentaire, des travaux publics et des énergies renouvelables, selon le ministre.
S’agissant des critères d’investissement, le ministre a précisé qu’elles visent à assurer que les projets financés induisent un impact positif sur le développement économique du pays.
Les projets éligibles au financement du FNI doivent notamment créer de l’emploi, aider à se substituer aux importations et contribuer au développement des activités stratégiques.
Des rendements de 3%
Concernant les conditions financières, le premier argentier du pays a révélé que le rendement attendu par le FNI sur ces financements est égal aux rendements des valeurs du Trésor à moyen et à long terme, assorti d’une marge de 3%.
Le FNI participe aux projets des entreprises par prise de participations ou par des prêts directs.
Il dispose de ressources propres sous forme de dotation en capital de 150 milliards de DA et de ressources provenant de l’Etat sous forme d’avances et de prêts que le Trésor public peut lui accorder à des conditions concessionnelles.
Il peut mobiliser des ressources de marché provenant d’emprunts institutionnels ou obligataires émis par appel public à l’épargne avec ou sans garantie de l’Etat.