Les entreprises locales qui ont investi dans la fabrication des panneaux solaires Photovoltaïques arrivent à survivre grâce aux demandes des particuliers qui habitent zones enclavées, loin du réseau électriques de la Sonelgaz.
C’est ce que nous ont confirmés de nombreux producteurs de panneaux solaires qui ont exposé leurs produits à la deuxième édition du salon international de l’environnement et des énergies renouvelables SIEERA, qui a ouvert ses portes ce jeudi au Palais des expositions, Safex à Alger.
Pour M. Ahmed Nuancer, manager chez ‘’Aures Solaire’’, un fabricant de panneaux Photovoltaïques installé dans la wilaya de Batna, « les demandes d’installation de panneaux solaires enregistrent une nette progression par rapport aux années précédentes ». Selon lui, Les agriculteurs qui activent dans les régions du Sud ou ceux qui habitent dans les montagnes, préfèrent de plus en plus s’alimenter en énergie électrique à travers des installations de panneaux solaires, que des groupes électrogènes.
« D’autant plus que les habitants des montagnes trouvent des difficultés de s’approvisionner en gasoil pour leurs groupes électrogènes en période hivernale, quand les chutes de neige bloquent les routes », a souligné notre interlocuteur.
Ce même avis est partagé par Karim, responsable commercial chez un autre fabricant de panneaux solaires, qui nous a affirmé que malgré le fait que le coût des installations d’énergie renouvelable est élevé, les consommateurs algériens commencent à réaliser la rentabilité dans le long terme de ces installations. En plus, « le prix des panneaux solaires est en constante réduction », a-t-il ajouté.
A ce propos, il explique qu’il y a une année de cela, « le panneau solaire coûtait 35 mille dinars, alors qu’il est maintenant au prix de 25 mille dinars, et pourrait descendre encore plus dans l’avenir proche ».
Concernant le cout des installations des équipements de production d’énergie solaire, le même responsable a précisé que les installations qui coûtaient auparavant jusqu’à un million et demi de dinars, aujourd’hui leurs coûts sont descendus à 800, voire 600 mille dinars. « Ce qui a beaucoup encouragé la demande sur les équipements du renouvelable», a-t-il souligné.
En plus, a-t-il poursuivi, « les différents projets lancés par les collectivités locales, à travers les installations d’équipements d’énergie renouvelable dans les écoles et les mosquées, ont beaucoup aidé à dynamiser cette activité et créer un marché pour la commercialisation de ces équipements ».
A travers leur participation au salon de l’environnement et des énergies renouvelables, ces fabricants des panneaux solaires et autres équipement d’énergie renouvelable, espère étoffer leur carnet de clientèle, surtout que l’édition de cette année est placée sous le thème « Les énergies renouvelables hors réseau au service d’un environnement durable dans le sud algérien et les zones enclavées ».