Plus de 50 000 commerçants et artisans ont mis la clé sous le paillasson depuis le début de la pandémie du Covid-19 en Algérie, selon le président de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), Hadj Tahar Boulenouar.
Les raisons qui ont poussé ces commerçants a cesser leur activité, selon Boulenouar, sont principalement liées aux pertes financières concédées, à la suite aux décisions de fermeture pour confinement, décidées par les pouvoir publics, afin de tenter de limiter la propagation du Coronavirus.
A lafaveur d’un passage à la radio nationale, le président de l’ANCA n’a pas nié qu’il s’agit là d’une pilule dure à avaler pour les commerçants, car elle « nuit » à leur activité. Mais il estime, en revanche, qu’elle est nécessaire en raison de la situation sanitaire difficile que traverse le pays.
Concernant les dernières décisions de limitation des heures de travail de certaines activités commerciales, le porte-parole des commerçants dira que cela vise à limiter les rassemblements dans les magasins et les espaces commerciaux. Il a appelé, à ce titre, les commerçants et artisans à les respecter scrupuleusement« car la période à venir sera difficile ».
D’autre part, Il a souligné que les commerçants doivent obliger les clients à adhérer à ces mesures dites barrières, pour préserver leurs santé.
Par ailleurs, Boulenouar a appelé les walis à adapter ces mesures selon les conditions qui prévalent dans la réalité et que les sanctions soient prises à titre individuel et non collectif. « Tout le monde ne devrait pas non plus être puni parce qu’un petit groupe de marchands n’a pas respecté les conditions de précaution », a souligné le président de l’Anca.
Soufflant le chaud et le froid, Boulenouar n’a pas manqué de saluer les supposées aides de l’Etat destinées aux personnels exerçant des activités commerciales, affectés par les mesures exceptionnels visant à endiguer la propagation du Covid-19, en appelant le Gouvernement à maintenir ce mécanisme de soutien aux commerçants et artisans.