Invité ce jeudi, sur le plateau de l' »Invité Du Direct » de Radio M, le P-DG d’Alliance Assurance s’est exprimé au sujet de la nouvelle loi sur l’investissement, dont les textes d’application viennent d’êtres adoptés et publié dans le Journal Officiel.
En effet, pour Hassan Khelifati, la publication des textes réglementaires d’une loi fondamentale, comme celle de l’investissement, deux mois après son adoption « est une bonne chose ». « Cela prouve qu’il y a une bonne volonté pour avancer les choses. Il faut que le gouvernement essaie de convaincre les investisseurs et remettre la confiance, surtout dans l’application des textes adoptés », a-t-il déclaré.
Évoquant les dispositions portées dans la nouvelle loi, le P-DG d’Alliance assurance et vice-président de la nouvelle association du patronat, le CREA, indiqué que « ces textes réglementaires répondent globalement aux attentes des investisseurs », notamment en ce qui concerne la création d’un guichet unique au niveau du Conseil national d’investissement (CNI). Il a salué également, « les précisions apportées sur les responsabilités et les pouvoirs de chaque service ».
Pour ce qui est de la digitalisation des services de l’investissement, M. Khelifati, s’est montré « rassuré » après la mise en place d’une plateforme numérique dédiée à l’investissement (ISTITHMARI), qui sera à partir de ce 30 septembre complètement prêt. « J’espère qu’elle répondra aux normes internationales et facilitera l’accès aux documents et services », a-t-il ajouté.
Sur la dépénalisation de l’acte de gestion, le vice-président du CREA a estimé qu’actuellement « l’Algérie n’est pas dans le même schéma et ambiance de ce qui se faisait avec l’ancien système ». Il a souligné que « l’Algérie réalise une belle avancée, par rapport à ce qui existait avant ».
Sur une question au sujet du retour des investisseurs en Algérie, le P-DG d’Alliance Assurance préfère « être pragmatique ». « Les textes sont encore nouveaux et on est aussi en phase de sortie de deux crises majeures (Covid-19 et la guerre en Ukraine) » a-t-il estimé. Selon lui, « les investisseurs sont en train d’observer et d’attendre ».
Pour M. Khlifati, « les investisseurs ont peur et ils attendent le concret, notamment, une administration et une justice correctes ».