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Après un départ prometteur, l’usine Renault de Tanger révise à la baisse ses ambitions

Par Yacine Temlali
novembre 2, 2014
Après un départ prometteur, l’usine Renault de Tanger révise à la baisse ses ambitions

Selon son directeur général Jacques Prost, sur des prévisions de 340.000 unités en 2014, l’usine Renault de Tanger ne fera qu’un peu plus de 180.000 unités, avec une projection d »’un rythme équivalent à 200.000 par an ».

 

Sur des prévisions de 340.000 unités en 2014, l’usine Renault de Tanger ne fera qu’un peu plus de 180.000 unités, avec une projection d »’un rythme équivalent à 200.000 par an », selon M. Prost.  »C’est moins que prévu pour cette usine d’une capacité de 340.000 véhicules par an depuis son doublement voilà juste un an », a-t-il ajouté.

Cette déprime, a expliqué le directeur de Renault Maroc, est le résultat de  »la faible croissance du marché européen », le principal débouché de la production de l’usine de Tanger. Même si les ventes des deux modèles vedettes de l’usine, le Lodgy et le Dacia-Dokker,  »continuent de bien marcher (…), a-t-il encore relevé, il n’y a pas les volumes que l’on pouvait attendre. Et ils restent en deçà des capacités de l’usine ».

Une solution pointe pour l’usine de Tanger, avec la fabrication sur place de pièces pour une usine indienne qui assemblera le Lodgy. Renault, selon M. Prost, compte ainsi rebondir en Inde :  »Si nous réalisons notre plan de marche (…), ce sera même très significatif. » 

 

La solution indienne

 

L’usine implantée à Melloussa, qui a nécessité un investissement d’un milliard d’euros, devait produire, dans un premier temps, entre 150.000 et 170.000 véhicules par an sur une ligne de montage, et dans une seconde étape, à partir de 2013, près de 340.000 unités, voire 400.000, avec un travail continu les week-ends sur la seconde ligne de production.

Objectifs de départ trop ambitieux? Pour gonfler les carnets de commande, les responsables de Renault-Maroc veulent profiter de l’un des nombreux accords d’association que le pays signe à tour de bras. Un programme d’exportation vers les pays membres de l’Accord d’Agadir, signé en 2005 à Rabat, est en cours d’étude, mais, avec les turbulences politiques dans le monde arabe, rien n’est encore acquis.

Pour rappel, l’Accord d’Agadir de libre-échange lie le Maroc, la Tunisie, l’Egypte et la Jordanie.

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