La demande sur les voitures de la marque FIAT ne cesse d’augmenter. Pour répondre à cette demande croissante, le marché national sera approvisionné d’environ 12 000 véhicules de marque FIAT par mois, à partir de juillet prochain jusqu’à la fin de l’année en cours, a annoncé le DG de la marque italienne en Algérie, Hakim Boutahra.
Selon le même responsable, qui s’est exprimé à la presse, en marge d’une rencontre qui a réuni un groupe d’entreprises italiennes participant à la Foire internationale d’Alger (FIA), cette démarche s’inscrit dans le cadre de la satisfaction des besoins des clients algériens qui se sont déplacés vers différents points de vente et showroom de la marque, depuis l’annonce du lancement de la vente des véhicules.
Boutahra a expliqué, que l’équipe algérienne de Fiat travaille 24 heures sur 24, sans interruption, pour assurer l’approvisionner du marché national en voitures. Il a révélé, dans ce sens, qu’environ 20.000 demandes d’achat de véhicule FIAT ont été enregistrées en deux mois, « ce qui a poussé les responsables de l’entreprise à prendre la décision d’augmenter les capacités d’approvisionnement du marché national en voitures », a-t-il indiqué.
L’usine FIAT d’Oran achevée à plus de 60%
Concernant le projet de l’usine FIAT en Algérie, Boutahra a déclaré que le projet observe une accélération du rythme afin de respecter les délais fixés.
Le même responsable a estimé le taux d’avancement des travaux à 64 %, actuellement, en attendant la livraison de l’usine avant fin août 2023. « La première voiture « Fiat 500 » de fabrication algérienne, est prévue de sortir en décembre de l’année en cours. Cette étape sera suivie d’une seconde phase de production de deux autres types de voitures au cours du premier trimestre 2024 », a affirmé le DG de FIAT Algérie.
Le même responsable a également évoqué, à l’occasion, la rencontre organisée dans la ville italienne en coordination avec l’ambassade d’Algérie en Italie.
Lors de cette rencontre, une cinquantaine d’entreprises italiennes, spécialisées dans la sous-traitance de l’industrie mécanique, ont exprimé leur volonté d’investir en Algérie. « Ces entreprises étudient actuellement cette offre », a affirmé Boutahra.