L’Inde et le Brésil se sont opposés l’expansion rapide du groupe des BRICS, encouragée par la Chine. Ils ont déclaré leur refus d’étendre rapidement le groupe à d’autres économies émergentes, reporte, ce jeudi, un rapport de l’Agence américaine Bloomberg.
Selon la même source, des représentants indiens et asiatiques ont émis des objections concernant une expansion hâtive de cette coalition de pays émergents, lors des réunions préparatoires du Sommet des BRICS prévu du 22 au 24 août à Johannesburg. Ils ont révélé que « la Chine a tenté à plusieurs reprises de faire pression en faveur de l’élargissement du groupe, dans le but d’accroître son influence et son poids dans les organes de gouvernance mondiale ».
Les deux pays souhaitent, cependant, que ces nouveaux pays soient d’abord accueillis en tant qu’« observateurs » ou « partenaires » avant d’être admis en tant que membres à part entière à une étape ultérieure.
Dans ce sens, l’Inde a proposé que le groupe se tourne vers des démocraties telles que l’Argentine et le Nigeria pour élargir le bloc, plutôt que de considérer l’Arabie saoudite, dont le régime est qualifié de « dynastique et autocratique », par un responsable indien cité par Bloomberg.
Pour rappel, depuis sa création en 2009, le groupe des BRICS n’a admis qu’un seul nouveau membre, l’Afrique du Sud, en 2010. Cependant, début mai 2022, le ministère chinois des Affaires étrangères avait annoncé le début d’un processus d’élargissement, ce qu’a poussé des dirigeants de plusieurs pays en développement, dont l’Arabie saoudite, l’Égypte, l’Indonésie, l’Argentine, le Nigeria, l’Algérie et la Thaïlande, d’annoncer leur volonté de rejoindre le groupe des BRICS.