Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a eu, jeudi, un entretien qui s’est déroulé par visioconférence, avec la Présidente de Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD), Mme Odile Renaud-Basso
Benabderrahmane a invité la BERD à « mettre son expertise au service de l’Algérie, afin de l’accompagner dans la réalisation de l’objectif de diversification de son économie », a indiqué un communiqué du ministère des Finances. Les deux parties ont discuté des pistes potentielles de coopération, ainsi que les modalités devant permettre à l’Algérie de compléter le processus d’adhésion.
Le Premier ministre algérien a tenu à présenter « les grands axes du nouveau Plan d’Action du Gouvernement, qui constitue une vision stratégique globale pour le développement du pays dans les années à venir et jette les fondements d’un nouveau paradigme économique, lequel se fixe comme première ambition de réaliser la diversification des ressources de l’Etat algérien ».
Selon la même source, il est revenu sur les « chantiers ambitieux de réformes structurelles, notamment dans les domaines fiscal et budgétaire et dont les premiers résultats sont très encourageants, tout en mettant l’accent sur les efforts du Gouvernement algérien en vue d’une mobilisation plus accrue des ressources nationales, notamment à travers l’inclusion fiscale et financière. »
Dans ce cadre, M. Benabderrahmane a invité « la BERD à mettre son expertise au service de l’Algérie, afin de l’accompagner dans la réalisation de l’objectif de diversification de son économie, à travers la promotion du secteur privé algérien, notamment les PME ».
De son côté, Mme Renaud-Basso a affiché « la pleine volonté » de son institution à « appuyer l’Algérie dans ses efforts de développement, notamment, dans les domaines pour lesquels la BERD jouit d’une expérience avérée et d’un avantage comparatif, à l’instar du développement du secteur privé, en particulier les PME, la promotion de la transition verte et des énergies renouvelables ainsi que le développement de l’inclusion financière ».