Emprunt national : "Plusieurs centaines de milliards de dinars" collectés selon Boualem Djebbar - ABEF - Maghreb Emergent

Emprunt national : “Plusieurs centaines de milliards de dinars” collectés selon Boualem Djebbar – ABEF

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 M Boualem Djebbar, Président de président de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF) a indiqué dimanche à l’émission l’Invité de la rédaction de la radio Chaine 3 que l’emprunt national pour la croissance clos le 17 octobre dernier ne sera pas prolongé tout en soulignant qu’il a atteint les objectifs qui lui ont été tracés. 81 milliards de dinars pour la seule BADR.  “Plusieurs centaines de milliards” au plan global sans donner de chiffres précis.

  Le président de l’ABEF s’est abstenu de donner le chiffre du montant global collecté par les banques car il préfère “laisser le soin au ministre d’annoncer les chiffres exacts”. Il a néanmoins indiqué que la BADR qu’il dirigé a atteint, à elle seule, la somme de 81 milliards de dinars.

Sans se prononcer sur le chiffre de 5 milliards de dollars qui aurait été collectés dans le cadre du FCE, Boualem Djebbar s’est contenté d’avancer que les montants collectés atteignent “plusieurs centaines de milliards de dinars”.

Sur l’opération de mise en conformité fiscale pour les fonds gris, le président de l’ABEF préfère attendre la fin de l’opération pour faire le bilan et ce sera à l’administration fiscale de le faire. Cela a eu des effets positifs.

 

 

Le financement de l’économie en hausse

 Le président de l’ABEF a assuré que les banques maintenaient leur rythme de financement de l’économie. Les crédits à l’économie sont en hausse de 8.9% au premier semestre 2016. «Au 30 juin 2016, les crédits ont augmenté de 8.9%, donc on s’oriente vers un taux de croissance annuel de 17 à 18%» a-t-il.

 Minimisant la gravité de la baisse de liquidité, estimée à 30%, Boualem Djebbar l’impute à “l’important taux de croissance des crédits et à la baisse des recettes des hydrocarbures”.

 Les banques, a-t-il assuré, ont des  moyens de financement à travers les dispositifs de la Banque d’Algérie et le marché interbancaire. Boualem Djebbar a confirmé que l’obligation de passer par le seul CREDOC était levée.  «Le Credoc est le choix entre l’importateur et le fournisseur, qui peut choisir le Credoc ou le Remdoc comme moyen de paiement, et les banques appliquent le moyen de paiement choisi par les deux parties».

 Selon lui, sur de nombreuses opérations qui passaient par le Credoc, les importateurs peuvent convaincre leurs fournisseurs de pratiquer le Remdoc.

 

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