Établissements publics en faillite : le gouvernement veut relancer l'activité de 50 entreprises - Maghreb Emergent

Établissements publics en faillite : le gouvernement veut relancer l’activité de 50 entreprises

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Le directeur général du secteur public marchand au ministère de l’Industrie, Bendif El Houcine, a déclaré ce  lundi, que le ministère se penche actuellement à trouver des solutions pour remettre en activité une cinquantaine d’entreprises commerciales publiques, dont l’activité a été suspendue.

Le même responsable, qui s’est exprimé à la radio nationale, a souligné que le processus de la remise en activité de ces entreprises a été enclenché, notamment pour celles soumises à saisie judiciaire, pour leur permettre de reprendre leurs activités dans les plus brefs délais.

A ce sujet, le même responsable a rappelé la décision du président Tebboune appelant à la nécessité de récupérer les entreprises soumises à la saisie judiciaire, « en transférant la propriété de certaines usines, comme celle de production d’huiles de Jijel et l’entreprise Cogral d’Alger », a-t-il expliqué. Ce qui permettra, selon lui, de relancer le secteur public et d’approvisionner  le marché local en produits manquants.

Les dettes seront absorbées !

En réponse à une question sur la valeur des dettes de ces entreprises publiques en suspension, l’invité de la radio a déclaré que “les dettes de ces établissements publics seront absorbées par le biais de partenariat ou rééchelonnées, à même de revoir leur santé financière rétablie, selon ce qu’a annoncé le ministre de la tutelle. “

Dans ce même sens, le responsable du ministère de l’Industrie a souligné que le secteur public marchand compte 10 complexes industriels publics, comprenant 187 établissements et 270 unités de production. Grâce à ces complexes, ajoute-t-il, « le secteur public marchand continue de jouer son rôle dans le cas des importations, comme le complexe GICA et SIDER, qui ont réalisé une satisfaction locale et se sont orientés vers l’exportation ».

Concernant la nouvelle vision sur l’investissement, Bendif a expliqué qu’elle repose principalement sur « la concrétisation de la liberté d’investissement, tout en simplifiant les procédures administratives, et la création d’entreprises et aussi, en garantissant la stabilité juridique ».

Dans le même contexte, le représentant du ministère de l’Industrie a évoqué un projet de loi pour la gestion de l’immobilier industriel, qui permettrait, selon lui, «  la création d’une agence nationale visant à éliminer la bureaucratie et à faciliter l’investissement et la prévoyance dans le domaine immobilier ».

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