Face à la crise pétrolière, Sonatrach veut réduire ses coûts de production (Responsable) - Maghreb Emergent

Face à la crise pétrolière, Sonatrach veut réduire ses coûts de production (Responsable)

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Sonatrach compte faire face à la crise pétrolière par la réduction des couts de production, l’augmentation de la production des meilleurs gisements, et l’extension des prospections en Afrique et dans l’Off Shore. Il assure que les réserves pétrolières couvriront les besoins du marché national jusqu’en 2030.

 
Les réserves pétrolières découvertes suffisent pour répondre aux besoinx des algériens d’ici 2030, a indiqué hier 15 novembre le vice président Amont de Sonatrach Salah Makmouche, au quotidien Al Khabar. « Je peux vous garantir que les réserves pétrolières actuelles suffisent jusqu’à 2030, et ce, même en maintenant la technologie utilisée actuellement dans la prospection et le forage», a-t-il affirmé, rappelant que les réserves nationales en gaz naturel sont de 2800 milliards de m3. Sonatrach s’attend à boucler l’année avec une production estimée entre 190 à 191 tonnes équivalents pétrole (TEP), selon M. Makmouche. Mais, poussée par la dépression des marchés pétroliers ainsi que l’augmentation de la demande nationale à 35 milliards de m3, soit le tiers de la production nationale, Sonatrach décide d’adopter de nouvelles mesures pour sortir de la crise pétrolière actuelle. Ces mesures consistent entre autres, en la concentration des efforts d’exploitation de la production sur les sites pétroliers les plus développés et qui contiennent une infrastructure adéquate.

La troisième unité de production de Tiguentourine prête en 2016

Sonatrach a découvert 110 puits durant les quatre dernières années, ce qui lui a permis de renouveler de 101% ses réserves en pétrole et 5% ses réserves en gaz. L’entreprise pétrolière nationale, dit M. Makmouch,  mise sur l’augmentation de l’exploitation (pompage et récupération) des bases de Hassi Messaoud (exploité à 17% uniquement), et Hassi Berkine pour accroître la production. Ces deux bases sont les plus développées en Algérie et «  l’augmentation d’1 % de la production de Hassi Messaoud équivaut à la découverte d’un nouveau gisement moyen », a-t-il indiqué, ajoutant que Sonatrach compte aussi sur l’augmentation de la production dans les champs de l’Est d’Illizi et des autres champs dans le sud ouest du pays. Selon le vice président de Sonatrach, le group compte maintenir le niveau de production actuelle et même œuvrer à son augmentation à travers  le respect des délais de production et la réduction de 15% des coûts de production, et ce , dès le début de l’année 2016. Sonatrach prévoit également d’optimiser des puits de pétrole en activité et la récupération des puits fermés. L’invité d’Al Khabar annonce également, qu’après des appels d’offres non satisfaisants, Sonatrach s’engage à supprimer toutes les contraintes exogènes au fonctionnement de l’entreprise à fin de faciliter la réalisation des projets futurs.

A la recherche de partenaires dans l’off shore et en Afrique

Il a par ailleurs annoncé que la troisième unité de production de Tiguentourine, fermée en janvier 2013 suite à la prise d’otages ayant fait 40 morts, sera prête au premier semestre 2016. Son entrée en production permettra d’augmenter la production gazière  journalière à 20 millions de m3, contre les 16 millions de m3 actuels. En dépit de la suspension pour des raisons de sécurité de ses activités dans le champ pétrolier de Ghadamès (Libye), découvert par Sonatrach, M. Makmouche affirme que Sonatrach est en train d’étudier la possibilité d’étendre ses activités en Afrique du Sud, au Mozambique et au Ghana, ainsi qu’en Egypte. Concernant les projets de prospection que mène Sonatrach au Niger, il expliqué que les activités reprendront en 2016 à travers sa filiale « Sipex ». Sonatrach est également à la recherche d’un partenaire étranger pour lancer des travaux dans  l’off-shore près des côtes algériennes. « Les prospections dans l’Off-shore nécessitent 100 millions de dollars contre 10 millions de dollars dans l’On-Shore », a souligné M. Makmouche.  
 
 
 

 

 

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