Le mouvement de grève initié par le SAFI (Syndicat Autonome des Fonctionnaires des Impôts) pour une durée de trois jours, – coïncidant avec les dernières dates de dépôt des déclarations G50 – a été uivi massivement dans toutes les wilayates du pays et dans toutes les structures de l’administration fiscale, confortant ainsi le SAFI dans sa position de syndicat majoritaire dans le secteur des impôts, face à une représentation UGTA squelettique.
78,25 % de l’ensemble des fonctionnaires de l’administration fiscale,selon les initiateurs, ont répondu à l’appel de leur syndicat au troisième et dernier jour (71,35% le premier jour et 78,40% le second). Aujourd’hui, à l’heure des bilans, ils s’élèvent contre la lecture qu’en fait la direction générale des impôts en prolongeant de 5 jours la date de dépôt des G50, soit jusqu’au jeudi 27 janvier en invoquant la situation sanitaire.
Communiqué de la Direction Générale des Impôts
« La Direction Générale des Impôts informe les contribuables n’ayant pas pu accomplir leurs obligations déclaratives et de paiement, arrivées à échéance le 20 janvier 2022, en raison des exigences liées au respect des règles sanitaires de distanciation aux fins de prévention et de lutte contre les risques de propagation du coronavirus (covid-19), que l’échéance en question est prorogée exceptionnellement jusqu’au jeudi 27 janvier 2022 ».
Les syndicalistes du SAFI ne démordent pas. « A vous de proroger les délais des déclarations mensuelles et à nous de proroger la grève ».
Décidement, en l’absence d’une volonté d’ouverture de dialogue, le torchon n’est pas prês de s’éteindre entre les agents grévistes et leur direction.