L’Organisation africaine des pays producteurs de pétrole (APPO) réunie, mercredi, à Skikda ont exprimé un besoin de profiter de l’expertise de l’Algérie en hydrocarbures.
A l’ouverture de cette réunion, le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, a mis l’accent sur « la nécessité de partager les rôles entre pays africains pour répondre aux exigences imposées par les marchés mondiaux », a indiqué jeudi, la Radio nationale.
En marge des travaux de cette réunion, les participants ont abordé le volet « formation des ingénieurs africains en Algérie », sachant que l’Institut algérien de pétrole (IAP) assure des formations de haut niveau. Ce qui amène les pays africains à consolider davantage la coopération avec l’Algérie dans ce domaine pour atteindre le niveau escompté.
Des partenariats africains et des projets en commun sont appelés à être densifiés entre l’Algérie et l’Afrique de l’Ouest, notamment la Côte d’Ivoire et la Guinée Equatoriale dans le domaine des hydrocarbures.
Le directeur-adjoint à la recherche à l’Ecole polytechnique de Côte d’Ivoire, George Loune a évoqué avoir eu des discussions avec les responsables de l’Institut pétrolier algérien. « Nous avons discuté avec le directeur de l’IAP de plusieurs projets, notamment savoir à quel niveau on peut coopérer pour former nos formateurs et recevoir, également, des étudiants dans le cadre des formations que nous développons ».
De son côté, le directeur exécutif de l’institut technologique en hydrocarbures de Guinée Equatoriale, Romand Eyenne s’est dit intéressé par la qualité de la formation de l’IAP. « Nous sommes ici (en Algérie, ndlr), pour la première fois, en quête de coopération avec l’IPA, réputé pour son haut niveau d’enseignement ».