50% du traitement en insuline sera produit en Algérie d’ici l’année prochaine, selon le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun. L’année 2023 verra, en effet, l’entrée en production de quatre unités spécialisées dans la fabrication d’insuline, a-t-il annoncé.
Lors de sa visite d’inspection ce dimanche à Alger, accompagné du wali et d’une importante délégation ministérielle, le ministre de l’industrie pharmaceutique a indiqué que l’Algérie « compte près de 4 millions de personnes atteintes de diabète, dont 2,5 millions qui utilisent de l’insuline ».
Aoun a aussi révélé que la facture d’importation d’insuline coûte au trésor public pas moins de 400 millions d’euros. «Ce qui représente une somme très élevée », estime t-il.
Par ailleurs, le ministre de l’industrie pharmaceutique a mis l’accent sur la nécessité de varier les sources d’approvisionnement en insuline. Selon lui, « si 90% de l’insuline provient du même laboratoire et si le fournisseur venait à stopper sa production, ceci pourrait mettre en danger de mort la vie de 2 millions de diabétiques».