Alger et Abuja ont renouvelé leur engagement à mettre en œuvre les projets structurants lancés par les deux pays, notamment le projet du gazoduc Trans-Saharan Gas-Pipline (TSGP), reliant le Nigéria à l’Europe via l’Algérie.
Ainsi, lors de la troisième session des consultations politiques algéro-nigériennes, qui ont réuni, dimanche, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Rachid Chakib Kaid et son homologue nigérian Gabriel Tanimo Aduda à Alger, « les deux parties sont convenues de renforcer les relations bilatérales de coopération dans le domaine de l’énergie, mais également ceux de la sécurité du commerce et de l’enseignement supérieur.
Un communiqué du ministère des Affaires étrangères précise que les deux parties ont réitéré leur engagement ferme, pour mettre en œuvre les projets structurants qui ont été lancés, notamment le gazoduc, la route transsaharienne et le projet des fibres optiques.
Le communiqué ajoute que la session de consultations politiques a permis au Secrétaire général de passer en revue les relations bilatérales dans les domaines politique et économique et d’affirmer l’engagement des deux pays à concrétiser les actions conjointes contenues dans la feuille de route signée entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays en octobre 2018, à l’occasion de la quatrième session du Haut Commissariat à la Coopération Bilatérale (HCBC).
Rappelons que l’ambassadeur du Nigeria à Alger, Mohammed Mabdul, avait déclaré au quotidien nigérian « Punch », que le projet Trans-Saharan Gas-Pipline (TSGP), « est très important et permettra de générer beaucoup d’argent à la fois pour le Nigeria et les autres pays qui y participent ». Il a également souligné que le Nigeria pourrait fournir à travers ce gazoduc 30 milliards M3 de gaz par an, en précisant que les réserves de gaz au Nigeria sont « quasi-illimitées ».