Le général Benhadid interpellé par la gendarmerie (El Watan) - Maghreb Emergent

Le général Benhadid interpellé par la gendarmerie (El Watan)

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Le général à la retraite Hocine Benhadid a été interpellé aujourd’hui mercredi, à bord de sa voiture à Alger, par des policiers et des gendarmes qui l’ont emmené à la brigade de gendarmerie de Chéraga “sans lui expliquer le motif” de l’interpellation, rapporte le site El Watan.com. 

L’interpellation du général Benhadid a eu lieu alors qu’il devait se rendre chez son médecin, d’après notre confrère d’El Watan Adèle Meddi, à qui le chauffeur du général à la retraite s’est confié. Pour lui, l’interpellation s’apparente à un « braquage ». « Actuellement, Benhadid m’a informé qu’il était à la brigade de gendarmerie de Chéraga », témoigne Meddi. 

Plus tard dans la soirée, le général à la retraite aurait été transféré à la gendarmerie de Bab Jdid, selon une source bien informée. 

 

 

Rappelons néanmoins que le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad, a porté plainte contre le général à la retraite Hocine Benhadid suite à des propos jugés diffamatoires à son encontre et l’organisation patronale. Dans un communiqué, le patron de l’ETRHB s’estime «gravement diffamé» par Hocine Benhadid qui a affirmé, jeudi dernier sur les ondes de Radio M, la webradio de Maghreb Emergent, «que Ali Haddad a été imposé comme président du FCE». «Ali Haddad est gravement mis en cause par M. Benhadid à titre personnel et en sa qualité de président du Forum des chefs d’entreprises. En cette double qualité, Ali Haddad a décidé d’introduire un dépôt de plainte pour propos diffamatoires à ces deux titres à l’encontre de M. Benhadid», lit-on dans un communiqué du FCE. Le président du FCE a précisé que ni lui-même ni l’association «qu’il a l’honneur de présider n’ont jamais contesté à quiconque le droit d’exprimer ses opinions». «Cependant, lorsque ces opinions sont diffamatoires et de nature à nourrir la confusion et à jeter le discrédit aussi bien sur les personnes que sur les institutions nationales et sur les entreprises en général, comme sur notre association en particulier, il est tout à fait légitime de recourir à la justice», indique la même source.

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