La banque britannique Barclays a prévu une forte hausse de la demande pétrolière au second semestre de cette année, malgré la possibilité d’un retour de l’approvisionnement en pétrole iranien et la résurgence de la Covid dans certaines régions d’Asie.
Dans une note publiée ce vendredi, sous le thème « Offre prudente, guérison de la demande », la banque britannique a déclaré que la demande mondiale de pétrole « guérit » et les stocks de pétrole devraient se normaliser au cours des deux à trois prochains mois, ajoutant qu’elle s’attend à ce que le marché mondial soit en déficit d’environ 1,5 million de barils par jour (b/j) au second semestre de cette année.
Selon les analystes de Barclays, « les restrictions de mobilité étendues dans la région (Asie) pourraient ralentir quelque peu la reprise de la demande, mais il semble peu probable qu’elle la bloque pendant une période prolongée, étant donné les résultats largement positifs des programmes de vaccination dans le monde entier ».
Pour la banque britannique, un accord rapide pour relancer et mettre en œuvre l’accord nucléaire iranien pourrait poser un risque à la baisse pour sa vision des prix pour la seconde moitié de 2021. « Mais un tel scénario pourrait également entraîner une réduction plus lente des restrictions de l’offre par l’Opep+, atténuant potentiellement le coup porté aux prix », a également souligné le même organisme.
Il est à noter que cet optimisme sur la relance de la demande pétrolière, a été aussi partagé par d’autres organismes. Goldman Sachs avait déjà déclaré qu’au cours des six prochains mois, on peut s’attendre à voir « le plus grand bond de la demande de pétrole jamais enregistré, avec 5,2 millions de b/j ».