Le pétrole a terminé la semaine sur une petite hausse. Il est tiré par les craintes sur l’offre et la demande d’essence.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a clôturé en hausse de 0,44% à 112,55 dollars. Quant au West Texas Intermediate (WTI) américain, il a lui gagné 2,74%, à 113,23 dollars.
En effet, l’or noir a rebondi pour retrouver quasiment son niveau de lundi, après avoir baissé en milieu de semaine, en raison de l’appréhension d’un ralentissement économique majeur dans le monde.
Les analystes estiment que les risques sur l’offre continuent à tendre le marché et demeurent le principal facteur d’orientation. Les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) continuent à produire des volumes sensiblement inférieurs à leurs objectifs officiels, déjà considérés comme insuffisants.
La fièvre du carburant !
Par ailleurs, le brut est aussi entraîné par la fièvre qui agite l’essence et le gasoil. Les deux variétés de carburant enchaînent les records aux États-Unis, à l’approche du week-end férié de Memorial Day, dans une semaine, qui marque le début de la saison des grands déplacements en voiture.
Les analystes tablent désormais, sur un gallon d’essence (3,78 litres) au-dessus de 6 dollars cet été, ce qui constituerait un nouveau bond de plus de 30% du prix à la pompe par rapport aux niveaux actuels, qui sont déjà records.
Le marché suit de près la sortie progressive de la Chine des confinements stricts, principalement à Shanghai, qui devrait engendrer un redémarrage de la consommation d’énergie.