Les prix du pétrole ont observé une légère baisse ce mercredi avant la publication par l’EIA de l’état des stocks de brut aux États-Unis. L’autre facteur qui tire à la baisse les prix est le variant Omicron qui plane toujours sur la demande à venir d’or noir.
En effet, à l’ouverture des marché ce mercredi, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour des livraisons en février 2022 lâchait 0,92% et s’est stabilisé 73,02 dollars US. Quant au WTI américain, il perdait 1,09% et se vend à 69,96 dollars US. Pour ce qui du Saharian Blend algérien, sa valeur a perdu 1,53% depuis hier et s’est stabilisé ce mercredi à 73,98 dollars US.
« Les marchés pétroliers sont sur la pente descendante en milieu de semaine », constate Pierre Veyret, analyste d’Activtrades, « les prix souffrant de l’incertitude actuelle engendrée par le variant Omicron ». « La perspective d’éventuelles restrictions sur les voyages et de nouveaux confinements » inquiète les investisseurs, ajoute-t-il.
Ces derniers sont par ailleurs attentifs aux données sur l’état des stocks de pétrole brut aux États-Unis. L’American Petroleum Institute (API), la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier dans le pays, a fait état mardi d’une baisse des réserves commerciales de brut de 800.000 barils la semaine