Les prix du baril de Brent sont descendus, hier mardi, en dessous des 70 dollars américain (USD) pour la première fois depuis la fin du mois d’août dernier. Ce mercredi 1er décembre, les marchés ont connu une hausse en dessus des 70 USD dans l’attentte des résultat des négociations de l’Opep+.
En effet, les prix du pétrole, très volatils depuis la découverte du nouveau variant du Covid-19, progressaient un peu moins mercredi dans un marché fébrile qui attend le résultat d’un cycle de deux jours de réunions de l’OPEP et de ses alliés via l’accord OPEP+.
Avant la clôture de cette journée, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février 2022, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, avançait de 2,60% pour atteindre les 71,03 USD. À New York, le baril de WTI de son coté gagnait 2,31% et s’établi à 67,71 USD.
Les treize membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), emmenés par l’Arabie saoudite, ont débuté leur sommet par visioconférence ce mercredi après-midi (GMT), avec pour objectif de statuer sur leur niveau de production en début d’année prochaine.
A l’ouverture des travaux, les propos des ministres de l’Organisation sont pour l’instant plutôt évasifs sur la future politique du cartel.
Pause des augmentations de production
De nombreux analystes tablent toutefois sur la pause des augmentations de production, motivée peu après l’apparition du nouveau variant du Covid-19, baptisé Omicron par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et qui plane sur la reprise de la demande mondiale de brut.
Cette stratégie serait aussi une tentative de juguler tant bien que mal une chute des cours peu favorables aux caisses des producteurs, de plus de 10% depuis jeudi soir et ce malgré le rebond actuel.