Quelque 2,3 millions de dinars de manque à gagner sont générés, ces derniers jours, par le phénomène des fermetures des routes sur le port de Bejaia, selon son P-dg, Djelloul Achour, qui en mesure l’impact par la baisse des quantités de marchandises transbordées sur les camions de chargement.
« L’impact des fermetures des routes sur l’activité portuaire est préoccupant », a-t-il déploré, expliquant que du fait des barrages de protestations, installés ces trois derniers jours sur la RN 09, reliant Bejaia à Sétif et sur la RN12, joignant Bejaia à Tizi-ouzou, les chargements ont baissé sensiblement, passant successivement de 34.000 tonnes/jour, à 29.000 tonnes puis à 26.000 tonnes.
La raison en est que les camions, bloqués dans les barrages, « peinent à rejoindre le port et les quais de chargement avec toutes les conséquences qui en découlent, autant sur leur chargement, les délais de livraison, qu’au plan des ruptures de charges au niveau des navires », a-t-il souligné.
Mardi dernier, deux céréaliers à quai ont du travailler par intermittence, à cause de la rupture de charges relevée au niveau des installations, a-t-il observé, à cet égard, relevant que quelque 1200 camions fréquentent quotidiennement le port, qui pour charger, qui pour décharger, mais dont l’activité à plein régime est subordonnée, souvent, à ce phénomène de blocage des routes, motivé pour l’essentiel par des revendications sociales, articulées autour de l’état des routes, de l’alimentation en eau, en électricité et en gaz, et de l’assainissement.