Le groupe national du secteur du bâtiment et travaux public, Cosider et la Méditerranéenne des travaux maritimes Meditram, rejoignent le chinois CSCEC, pour former le consortium qui réalisera le futur port commercial de Cherchell, baptisé Port Centre El Hamdania.
Le maître d’ouvrage qui sera chargé d’entamer les travaux de réalisation de cette gigantesque infrastructure portuaire, appelée à devenir la plus importante du continent africain, sera donc un consortium algéro-chinois, constitué du groupe CSCEC (65%), auquel se joindront les entreprises nationales Cosider (20%) et Meditram (10%), ainsi que la Société Nationale des Travaux Publics SNTP (5%).
Ces informations ont été rendues publiques en marge d’une réunion de coordination présidée ce mardi par la Wali de Tipasa, Labiba Ouinaz, en présence du Directeur général de l’Agence nationale de réalisation du Port centre de Cherchell, Amar Grine, le Directeur général de l’Agence Nationale des Activités Minières (ANAM), des représentants du groupe chinois CSCEC ainsi que les différents responsables des daïras communes concernés par le projet.
Parmi les questions abordées lors de cette réunion figure celle du choix des carrières qui alimenteront le futur chantier en matériaux de construction, ainsi que la création d’une commission de suivi pour la prospection de ces carrières.
A ce titre, le consortium a proposé neuf (09) nouveaux sites pour la mise en place et l’exploitation de nouvelles carrières, en sus de quatre (04) autres qui sont déjà en activité. Ces sites seront probablement implantés au niveau du mont Chenoua. Selon nos source, une surface équivalente à 87 hectares sera dédiée à cette activité minière.
Par ailleurs, Les besoins en matière de matériaux de construction (béton et autres) qui en seront extraites, ont été estimés à près de 30 millions de mètres cubes. De surcroit, pas moins de cinq (05) voies dont quatre (04) terrestres et une (01) maritime seront crées pour l’acheminement de ces matériaux sur le chantier du port.
« Nous sommes très conscient de l’enjeu de ce projet et nous allons œuvrer à la levée de tous les obstacles susceptibles de retarder le début des travaux au niveau local », a déclaré la wali de Tipasa Labiba Ouinaz, à l’issue de la réunion.
De son côté, le représentant du groupe chinois CSCEC a indiqué que « le futur port sera l’une des clés du développement économique de l’Algérie ».