La crise diplomatique entre l’Algérie et l’Espagne a eu finalement son impact sur la destination touristique espagnole. Les hôtels et appartements touristiques, dans certaines régions en Espagne, enregistrent un faible taux d’occupation.
En effet, selon les déclarations du président de l’Association des appartements touristiques de la Communauté valencienne (APTUR), rapportées par le site espagnol « informacion.es », « la crise avec l’Algérie est parmi les facteurs qui ont eu un impact sur les annulations des réservations » et le faible taux d’occupation des résidences touristiques. En particulier sur « la Costa Blanca et plus dans des destinations comme Benidorm ou Altea », a-t-il précisé.
Pour le président de l’Aptur, « tout ce qui s’est passé avec l’Algérie est très mauvais pour la province ». Il explique que les touristes de ce pays (Algérie) sont très nombreux en juillet et août et trouvent maintenant de nombreux « obstacles » pour voyager. « Il y a des restrictions sur les visas et le nombre de navires et d’avions a diminué », a-t-il regretté.
Ainsi, les Algériens ont, apparemment, choisi de tourner le dos à la destination espagnole, malgré le nombre réduit de ceux qui ont l’habitude de passer leurs vacances dans ce pays. La rupture des relations commerciales entre l’Algérie et l’Espagne, a affecté même les relations touristiques entre les deux pays.
On se rappelle bien de la fameuse note du 19 juin dernier, envoyée par la direction du tourisme de la wilaya de Bouira, aux différentes agences de voyages, les ordonnant de suspendre pour une durée indéterminée toutes les opérations touristiques avec l’Espagne. Une note vite annulée par la même direction, en évoquant un malentendu.
Cette maladresse, est même parvenue au ministre des affaires étrangères espagnol, José Manuel Albares, qui avait réagi sur le sujet. Il a déclaré à la télévision espagnole RTVE, qu’il n’y a « aucune confirmation que l’Algérie suspend ses relations touristiques avec l’Espagne, émanant des autorités algériennes ». Le ministre espagnol a ajouté que « s’il s’avère qu’il s’agit d’une mesure, et je ne veux rien anticiper du tout, nous agirons comme nous avons agi avec la décision précédente ».