L’information qui a circulée sur un éventuel compromis entre l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis, a fait grimper les prix du brut, a expliqué l’analyste de Thinkmarkets, Fawad Razaqzada.
L’OPEP+ n’avait pas trouvé d’issue au bras de fer qui oppose l’Arabie Saoudite aux Emirats arabes unis, depuis la dernière réunion ministérielle officielle de l’Organisation et de ses alliés.
Le désaccord sur la stratégie à venir de l’OPEP+ entre les deux pays du Golfe a été révélé lors de la 18e réunion ministérielle de l’Organisation et ses partenaires, entamée le 1er juillet.
Les treize membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs dix alliés via l’accord OPEP+ se sont quittés le 5 juillet passé sans parvenir à trouver un accord sur leurs niveaux de production à compter du mois d’août, laissant le marché circonspect.
Les meneurs de l’alliance de producteurs, l’Arabie Saoudite et la Russie, avaient proposé d’ouvrir légèrement les vannes pour aligner l’offre sur une demande qui repart.
Mais les Emirats Arabes Unis avaient demandé à revoir à la hausse leur niveau de production de base, pour pouvoir pomper encore plus, une faveur qui leur a jusque-là été refusée.
« Problème levé, aucun obstacle ne barrerait plus la route de la prolongation jusqu’à la fin de 2022 de l’accord du cartel », a repris M. Razaqzada.