L’acte de « sabotage » qui a touché les deux gazoducs, Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique cette semaine, a certainement suscité des inquiétudes dans les pays qui détiennent des gazoducs à travers le monde.
En effet, selon l’agence Reuters, qui cite des sources haut responsables en Italie, le gouvernement italien sortant « a renforcé la surveillance et les contrôles navals des gazoducs qui acheminent du gaz naturel vers l’Italie ». Il s’agit notamment du gazoduc TransMed reliant la Sicile à l’Algérie (via la Tunisie), le Green Stream reliant la Libye à la Sicile, ainsi que le Trans Adriatic Pipeline (TAP), qui relie l’Azerbaïdjan aux Pouilles.
Il est à noter que « cette mesure est actée suite à la découverte de quatre fuites sur les gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2 en mer Baltique cette semaine ». « Les Russes et Occidentaux se rejettent la responsabilité de possibles « actes délibérés » et de sabotage.
Cet incident a suscité des inquiétudes quant à la possibilité que des sabotages visent les infrastructures énergétiques européennes.
Avec Reuters