Les exportations d’hydrocarbures de l’Algérie ont enregistré une nette augmentation cette année. Elles ont atteint les 24 milliards de dollars à la fin du mois de septembre 2021, soit une augmentation de 62%, par rapport à la même période de l’an dernier, selon le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab.
Lors de sa présentation du budget du secteur devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), Arkab a souligné que les prix du pétrole ont franchi une courbe haute, atteignant 80 dollars le baril, enregistrant ainsi, le plus haut niveau depuis 2018.
A cet effet, le ministre a révélé que les revenus des hydrocarbures ont approché les 15 milliards de dollars, en raison d’une augmentation du volume des exportations évalué à 22%. Pour les exportations de gaz naturel, le ministre a souligné qu’elles ont augmenté de 90 %, en dépassant les 30 milliards de mètres-cubes au cours des 9 premiers mois de l’année en cours.
Concernant la fiscalité pétrolière, Arkab a indiqué aux membres de l’APN, qu’elle s’est élevée à 1 857 milliards de dinars, soit une augmentation de 29% par rapport à la même période de l’année passée.
Hausse de la consommation d’énergies en interne
Par ailleurs, le ministre de l’Énergie et des Mines, a révélé à la commission des finances et du budget de l’APN, que la consommation nationale d’énergie a atteint 47 millions de tonnes équivalent pétrole fin septembre 2021. Enregistrant ainsi, une augmentation de 5% par rapport à la même période de 2020.
Sur les raisons de cette augmentation de la consommation d’énergie, le ministre a affirmé que cela est dû essentiellement, à la reprise de l’activité économique et le retour progressif des moyens de transport, ainsi que la levée progressive du confinement.
Dans ce même sens, Arkab a indiqué que la production d’électricité a atteint les 61 822 mégawattheures, à la fin septembre 2021, soit une hausse de 8,8% par rapport à l’année précédente. Dans ce même contexte, le ministre a fait savoir que le pic de consommation d’électricité au niveau national s’est élevait à 16 224 mégawatts en août dernier.
A cet effet, le ministre a appelé à la « rationalisation et à l’utilisation prudente des richesses énergétique du pays, pour éviter l’impact de la forte demande in terne, sur le volume des exportations ».