L’Algérie veut mesurer son potentiel solaire et éolien - Maghreb Emergent

L’Algérie veut mesurer son potentiel solaire et éolien

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La première station de mesure du potentiel solaire et éolien, basée à Khenchela, est en cours de réalisation. Alors qu’une vingtaine de zones sont en cours d’identification pour l’installation d’autres stations similaires par l’Agence spatiale algérienne (ASAL).

 

La mise en place de dix stations de mesure du potentiel solaire et éolien est en cours en Algérie, a indiqué, lundi à Oran, le Président directeur général de “Shariket el kahraba wa el taket el moutadjadida” (SKTM), filiale de Sonelgaz.

La première station, celle de Khenchela, est en cours de réalisation, a déclaré M. Chahar Boulekhras à l’ouverture du 5ème salon des énergies renouvelables, des énergies propres et du développement durable (ERA 2014), ouvert lundi au Centre des conventions  d’Oran (CCO) “Mohamed Benahmed”.

Il a également déclaré à l’APS qu’une vingtaine de zones sont en cours d’identification pour l’installation d’autres stations similaires par l’Agence spatiale algérienne (ASAL), dans le cadre du programme de développement des énergies renouvelables.

“Nous avons mis en place une centrale photovoltaïque avec quatre différentes technologies, en phase d’expérimentation à Ghardaïa et une ferme éolienne de 10 mégawats à Kabertenne (Adrar), dotée de 18 éoliennes en exploitation”, a souligné le même responsable.

Arriver à un taux de 50 % d’ici à 2020

Parallèlement à ce programme de réalisation, SKTM se déploie pour contribuer au développement de l’intégration technique du potentiel national à travers l’encouragement des capacités nationales (entreprises publiques et privées et partenaires étrangers), pour arriver à un taux de 50 % d’ici à 2020 et à 80% à l’horizon 2030, a-t-il indiqué.

M. Boulekhras a annoncé, dans ce contexte, le lancement d’appels d’offres pour concrétiser le programme solaire qui dispose de potentiels importants, dont l’existence d’une base industrielle pour le développement des énergies renouvelables, d’un potentiel important en silice et autres atouts indéniables.

“Le programme national du solaire est encourageant. C’est l’un des meilleurs au monde. Il faut que l’Algérie donne la chance aux industriels locaux et le stimulus dont ils ont besoin pour démarrer ou développer leur projets”, a souligné, pour sa part, M. Saïdi Mohamed, manager général de la SARL “Algérian PV Company” (ALPV), première usine algérienne à produire des panneaux solaires, sise à Tlemcen.

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