L’assurance voyage et l’assurance emprunteur sont les deux assurances captives d’AMANA. L’assurance voyage représente à peu près 45% du chiffre d’affaires d’AMANA Assurance estimé à 1,3 milliard de DA en 2014.
Pierre Olivier Adrey DG d’AMANA Assurance était l’hôte de l’invité du « Direct », l’émission hebdomadaire de Radio M, la webradio de Maghreb Emergent. Lors de ce passage, il a été notamment question des nouveaux produits que cette compagnie d’assurance fruit d’un rapprochement stratégique en 2008 entre la MACIF et la SAA, avec le concours de deux banquiers, la BADR et la BDL, va lancer. Il s’agit du contrat d’assurance pèlerinage et le contrat d’assurance scolaire « en cours de finalisation ». Pour l’assurance pèlerinage, AMANA met à disposition des hadjis son offre spéciale « Assistance Hadj & Omra », une assistance qui leur garantit un voyage « plus serein et à l’abri de tout imprévu ». S’agissant de l’assurance scolaire, elle va couvrir les frais qui doivent être mis à disposition de l’écolier si un incident lui arrive durant son parcours scolaire notamment lorsque l’enfant est dans l’obligation d’arrêter sa scolarité. Il est question de créer par exemple une « rente éducation » qui va permettre à cet enfant qu’il ait des cours particuliers et de faire en sorte qu’il n’ait pas un trop grand choc du fait de cet accident, explique M. Pierre Olivier Adrey. Ces deux produits précités s’ajoutent à la gamme déjà disponible. L’assurance voyage et l’assurance emprunteur sont les deux assurances captives d’AMANA. L’assurance voyage représente à peu près 45% du chiffre d’affaires d’AMANA assurance estimé à 1,3 milliard de DA en 2014. L’assurance emprunteur représente plus de 10% et l’assurance complémentaire santé 30%. « AMANA a mis au point des solutions assurance emprunteur compétitives et cela avec un certain nombre d’autres acteurs que les associés d’AMANA, BADR et BDL, mais aussi d’autres banques du secteur avec lesquelles des conventions de distribution ont été signées », a déclaré M. Adrey. La structure du chiffre d’affaires est équitablement répartie entre assurance individuelle et les assurances collectives. Le plus dynamique de tous les produits reste l’assurance complémentaire santé, affirme Pierre Olivier Adrey. « Pour réussir dans l’assurance complémentaire groupe, il faut se déplacer, avoir des vendeurs qui proposent ce type de contrat à des entreprises. Et surtout, il faut sortir d’Alger pour aller au contact des entrepreneurs et des PME/PMI », souligne-t-il.
Amener l’ensemble de la population à l’assurance complémentaire individuelle
La compagnie compte une bonne centaine de clients corporate pour l’assurance complémentaire groupe. « L’espoir de demain c’est d’amener l’ensemble de la population à ce type de prestation », souligne M. Adrey. Aujourd’hui, dit-il, il n’y a pas encore de solution pour traiter individuellement les citoyens, soulignant que l’Algérie est en train de s’organiser pour mettre à disposition, à terme, un système de santé individuelle pour l’ensemble des Algériens. « Mais les pas ne sont pas faits, et ce sont des pas technologiques », observe-t-il. En matière de distribution des produits, AMANA Assurance, selon son DG, a pris un certain nombre de choix qui sont différents de la concurrence. « En fait, on s’est positionné comme un assureur qui voulait fabriquer ses produits, qui voulait fabriquer ses règles de souscription et ses tarifs, mais qui voulait aussi récupérer la gestion des sinistres », explique le DG d’AMANA Assurance.
Extraits vidéo : http://bit.ly/1E0dAdu
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